Voici un article écrit le mois passé sur l'état de nos route; il est vrai que ça devient de plus en plus grave...
"Les motards victimes du mauvais état des routes
(18/02/2008)
Les membres de la FIMEDIR ont organisé une journée Fiches Gamelles
CHARLEROI Trop souvent victimes du mauvais état des routes, les motards en ont assez de ne pas être entendus. Afin d'interpeller la population et les politiques sur la nécessité de prendre garde à la détérioration des routes wallonnes, les membres de l'ASBL FIMEDIR (Fédération Internationale Motard En Deuil In Rouw) ont organisé, ce dimanche, une journée Fiches Gamelles dans trois villes de Wallonie.
Avec des départs organisés à Mons, La Louvière et Charleroi, les motards avaient bien l'intention de marquer le coup en montrant leur mécontentement à propos de l'entretien des voiries. "Le 9 août 2004, deux motards ont trouvé la mort sur la route de la Basse-Sambre à cause de l'état pitoyable de la chaussée à cet endroit, explique Jean-Paul Dandumont, trésorier de FIMEDIR. Nous avons alors mis en place une série d'actions qui ont trouvé écho auprès de la Région flamande et de la Région bruxelloise, mais nous sommes attristés du manque d'intérêt affiché par les gestionnaires des voiries wallonnes.
Près de trente motards ont donc sillonné les routes des trois villes concernées et se sont arrêtés aux endroits dangereux afin de répertorier les pièges mortels qu'ils ont rencontrés à l'occasion de cette journée Fiches Gamelles. "À chaque fois que nous prenons les routes wallonnes, nous devons être aussi attentifs aux trous que nous rencontrons qu'au reste du trafic routier. En élaborant des fiches qui reprennent les endroits critiques, nous espérons éviter que les deux-roues ne payent encore le laxisme des autorités politiques."
Afin d'éviter que d'autres familles ne soient déchirées par la perte d'un être cher, les parents d'une des victimes de la route de la Basse-Sambre ont tenu à être présents pour soutenir l'action. "Je fais cela pour mon enfant et pour éviter que d'autres parents ne connaissent la mort d'un enfant, confie Benoît De Matheis. Notre petit nous a été enlevé car les services qui s'occupent des voiries ont été incapables de faire leur travail. On dépense des sommes astronomiques pour des bêtises alors que les routes ne cessent d'être mises en cause lors des accidents de circulation."
Gaëtan Vanhove "
Sanglier Noir