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 Rouler en ancienne d'Andres Urban(Conseils).

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Sanglier Noir
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Sanglier Noir


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MessageSujet: Rouler en ancienne d'Andres Urban(Conseils).   Rouler en ancienne d'Andres Urban(Conseils). EmptyMer 21 Déc - 16:35

Un article d'Andres Urban, très pertinant, où chacun peut retrouver ses premières sensations lors de l'achat de sa première moto ancêtre! Un avis qui permettrait aux nouveaux d'éviter quelques pièges...
En voici le texte que vous pourrez par ailleurs retrouvez sur ce lien:
http://www.mototest.be/Ancetres/rouler_ancienne/default.htm
Rouler en ancienne

(par Andres URBAN, janvier 2005)

La conduite d'une moto moderne ne vous suffit plus. Vous lisez avidement des revues consacrées aux vieux chromes. Conclusion: il y a de grandes chances que vous ayez contracté le virus de l'ancienne. Encore faut-il savoir où vous mettez les pieds. Suivez nos conseils et mises en garde : on a déjà donné…

Pour s'acheter une ''mamie''

Lancez-vous dans l'aventure en connaissance de cause. Gardez présent à l'esprit que rouler en ancienne offre son lot de joies, mais passe par une série de contraintes. L'essentiel, ou plutôt la règle numéro un, c'est de savoir prendre son temps. Commencez par vous fixer un budget qui intégrera le prix d'achat, les frais de l'éventuelle restauration, le prix des pièces détachées ainsi que le coût de l'assurance. Mais surtout, ne vous fixez pas de date butoir, ce serait le meilleur moyen de faire à coup sûr le mauvais investissement.

Le raison avant la passion

Procédez par ordre. Là encore, il faudra que la raison l'emporte sur la passion. Détournez votre regard d'un modèle réputé peu fiable si vous n'aimez pas bricoler, même si la moto fait craquer par son excellent état général ! Prenez le maximum de renseignements concernant le modèle de votre choix avant de procéder à l'achat, et non après! Multipliez les contacts auprès des professionnels, des propriétaires, des clubs de marques (ou de MOTOtest.be) et faites une synthèse. Certaines divergences d'opinions vous surprendront; à vous de faire la part des choses. Une documentation fournie, les essais d'époque, les évolutions du modèle vous éviteront, dans la plupart des cas, de vous faire ‘' fourguer ‘' un piège. Une machine tournante et roulante est de loin préférable à une pseudomerveille ne nécessitant soi-disant qu'une simple remise en route, une batterie neuve et une paire de chambres à air! Vérifiez surtout les grosses pièces lors de l'achat. En démontant la selle et le réservoir, vous aurez accès à la majeure partie du cadre et vous pourrez déceler une soudure dissimulée. Inspectez soigneusement les carters moteur, les sorties de cylindres, l'admission et l'échappement, les fêlures ou la corrosion des pots au lieu de vous apitoyer sur un clignotant cassé. Une fourche tordue ou un moyeu déformé entraîneront de gros frais. Ne vous trompez pas de cible et évitez les désillusions. Acheter une machine restaurée par un connaisseur ou en bon état d'origine est de loin préférable à entreprendre une restauration soi-même à partir d'une épave. Car l'éventuelle économie réalisée lors de l'achat se transforme bien souvent en gouffre financier au fil de la restauration. La réfection d'une peinture nécessite un budget important. Une présentation d'origine avec une légère patine a aussi ses charmes et permet de réaliser une économie substantielle. Moins la machine aura été bricolée et bidouillée, mieux vous vous en porterez, gardez bien cela à l'esprit.

Gare aux pièges !

Quel que soit l'état de votre moto lors de l'achat, vous devrez un jour ou l'autre racheter au moins les pièces d'usure. Si vous avez investi dans l'anglaise, pas de problème: ces motos ont relativement peu évolué au fil des ans et les pièces sont souvent semblables de longues années durant. De plus les anglais, très conservateurs dans l'âme, usinent de nombreuses pièces et l'on peut affirmer que vous ne rencontrerez aucun problème d'approvisionnement. Si vous avez opté pour une production germanique, là encore vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. La rigueur et sérieux allemands ne sont pas à remettre en cause mais, par contre, attendez-vous à payer le prix fort! Idem si vous vibrez au son du twin de Milwaukee, c'est carrément l'abondance. Le problème s'inverse et devient une question de choix : quelle aubaine!

Avec les Italiennes, le problème se… corse. Tout dépend des marques et modèles. Dans l'ordre croissant, une Guzzi V7 sera plus facile à entretenir qu'un mono Ducati, que sa grande soeur munie d'un twin, qu'une Laverda 1000 ou 750, qu'une Benelli sei et surtout qu'une MV Agusta 4!

Le problème japonais est plus complexe et s'il fallait établir une hiérarchie, Honda l'emporterait surement sur Suzuki, suivi de Kawasaki dont les pièces sont hors de prix et Yamaha, bon dernier dans ce domaine bien précis.

Que choisir ?

Loin de vous décourager, toutes ces mises en garde ne peuvent être que bénéfiques pour préférer éventuellement un modèle à une autre. Gardez-vous de toute opération spéculative: comme pour les voitures, la folie de la moto ancienne est un domaine qui change très vite. Si vous êtes sur le point d'acheter, une Kawasaki 750 H2, très chère à l'achat, ne vous rapportera pas forcément plus de plaisir qu'une 400 S3 ou qu'une 500 H1 issue du même moule. Si les belles italiennes vous attirent n'hésitez pas: essayez avant d'acheter. Prenons le cas des Laverda. Ce sont des ‘'motos d'homme ‘'! Ne vous étonnez pas non plus que le freinage soit dur et que leur maniabilité se rapproche de celle d'un camion… Enfin, soyez précurseur et sachez flairer les bons coups: d'excellentes machines produites au cours des années 80 sont promises à un bel avenir en collection, sans parler des modèles d'exception comme la CBX1000 ou la Kawa Z 1300 dont déjà les prix flambent. Tournez-vous de préférence vers les motos populaires ayant connu un franc succès commercial. Citons pêle-mêle les Yamaha RDLC 350 les Suzuki GT500, GT 550 et RG 250 pour les deux-temps, mais aussi toute la série des GS 750 et 1000 à la mécanique increvable, les GSX aux formes plus carrées tout aussi intéressantes, sans oublier la 1100 Katana. Chez Kawasaki, nous retiendrons l'évolution de la Z1000 et ses dérivées 1000R ainsi que les très bonnes 750 et 1100 ZX. Chez Honda, la 900 Bol d'Or vient immédiatement à l'esprit, accompagnée de sa grande soeur la 1100 R et des premières V4 de la marque, la VF 1000R en tête (attention toutefois : les moteur V4 sont très dificilles à rérarer soi-même et ils sont des usines à gaz). Si vous êtes antijaponaises, une BMW R90 S, une Ducati 900 Darmah ou une Mike Hailwood replica représentent des investissements judicieux. Surtout, profitez bien de votre achat. De grâce pour la belle, ne la laissez pas croupir au fond du garage sous trois couvertures !


mc Sanglier Noir.
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